LE COLLECTIF A REMIS SON PREMIER RAPPORT A LA COMMISSION

Le collectif anti-éoliennes a remis, dans les locaux de la mairie de Montech, la première partie de son rapport à la commission d'enquête chargée de fournir un avis circonstancié au Préfet de Tarn-et-Garonne. 

Il a fallu pousser le mobilier et alimenter la (petite) salle en sièges pour accueillir la délégation du Collectif, menée par Héloïse Archange et Laurence Lutenauer et forte d'une dizaine de membres, rejoints au fil de la matinée par de nouveaux opposants. A noter la présence parmi nous de M. le Maire de Monbéqui.

De nombreuses objections au projet Valorem ont été exprimées, certaines formelles, touchant à la régularité du permis de construire, d'autres stigmatisant les errements techniques de l'étude, d'autres encore fustigeant le montage financier et foncier de l'opération. Vous les retrouverez dans notre rapport, qui sera publié très bientôt dans ces colonnes.

Enfin, des résidents de Montech et de Montbartier, touchés au plus près par la potentielle édification de la zone industrielle éolienne ont fait part de leur indignation quant au silence coupable des maires, qui ont par exemple donné leur aval à des permis de construire récents (pavillons d'habitation) sans informer leurs administrés qu'un projet de parc éolien de grande envergure était à l'étude dans leur commune. Des témoignages parfois poignants... 

Nous avons appris à cette occasion que les éoliennes avaient fait leur première victime : le vendeur d'un bien immobilier situé à proximité de la zone a vu son acquéreur, alerté par la presse, se désister de son achat, effrayé à l'idée de vivre sous des monstres d'acier de 200 m de haut...

Pendant l'audition du Collectif par les commissaires-enquêteurs et, sans attendre son tour, un membre de la majorité municipale de Montech, M. Rousseaux, conseiller délégué à l'environnement et partisan de Valorem, s'est introduit dans le local dédié à l'enquête. Dans quel but ? Influencer la commission ou les participants ? Perturber la discussion ? Rappelé au règlement, il a du quitter la salle, sous quelques quolibets il est vrai. 

Le maire de Montech Jacques Moignard, garant ici de l'indépendance de la commission, devrait veiller à ce que les citoyens puissent s'exprimer librement et non sous le contrôle d'un de ses élus, dont les fonctions, tant politiques qu'électives, ainsi que le penchant affiché en faveur du projet Valorem, ne laissent aucun doute quant aux objectifs de son intrusion...

En l'espèce, M. le Maire doit savoir que rien ne nous empêchera de donner la plus grande publicité aux nuisances multiples et à la parole des victimes potentielles du projet Valorem, un projet qu'il a appuyé en tant que maire (délibération favorable, présentations internes) et président de la Communauté de communes Garonne-et-Canal (présentations internes, loin du regard des citoyens) de 2012 à 2016 et qu'il fait mine aujourd'hui de découvrir dans les colonnes des journaux. Quel courage !

Côté presse justement, La Dépêche du Midi et le Petit Journal avaient missionné des correspondants. A noter également, des véhicules de la Gendarmerie qui patrouillaient régulièrement devant la mairie, où les membres du Collectif s'étaient rassemblés. 

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